Il y avait Hélène et les garçons dans la nuit, et on cherchait un sens à la nuit. Se coucher à l'heure ne signifiait rien, et le lendemain n'était rien non plus, rien d'autre que le chemin vers la prochaine nuit. Je ne sais pas, on aurait pu se mettre à la batterie ou au flipper, et dans la moiteur de la nuit, attendre la prochaine nuit.
On parlait de cigarettes et de cafèt', de couvertures au creux de la nuit. Il y avait les douches sous la douce ampoule de la nuit, les nuits sans pyjama et les prochaines nuits. Vraiment, les nuits étaient aussi belles que la nuit.
Fallait-il déjà sacrifier nos nuits à nos jours ?
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