Monday, March 25, 2013

Lundi, 25 mars 2013, 9h47mn 11s

De : **** <*.******@**************.com>
À : "**_**********@*****.fr" 
Envoyé le : Lundi, 25 mars 2013, 9h47mn 11s
Objet : extension

Bonjour à tous,
Je vous confirme que nous serons prêts pour le déploiement en juillet.
D'ici à ce que nous en rédigions les modalités et vous fournissions les outils web, je me tiens bien sûr à votre disposition pour toutes les interrogations que vous pourriez avoir.
Bien à vous,




28 décembre 2008, 21h46mn 29s

De : **** <*.******@hotmail.com>
À : "**_**********@yahoo.fr" 
Envoyé le : Dimanche, 28 Décembre 2008, 21h46mn 29s
Objet : Raviolis de minuit


L'Inde, les Indes et quoi encore d'autre ? Bill Muray en soutane, prêchant dans le Gange ?! Non voyons, ce n'est pas sérieux. D'ailleurs, l'image des verres à vin personnels à la peau dure : on peut aussi imaginer qu'ils soient ébréchés, de l'entre-deux guerre, et qu'on les ait achetés à un vendeur de tapis volants en Espagne pour un pique-nique sur les rives du Canal Saint-Martin avec Charles Trenet en guest star. C'est fou, ces petites qui ont si peur de l'engagement et qui se posent tant de questions existentielles à propos de choses aussi simples que de s'ancrer dans un paysage. Ma vieille, l'individualisme, les passions du Je sont dépassées.

Une nuit en Egypte... Tu sais que j'y retourne ? Le 31 de cette semaine, de ce mois, de cette année. Seulement, j'ai bien peur que cela soit triste, avec pour seuls compagnons ***, une bouteille de rouge et deux cigares. Où serez-vous donc ? Nous aurons pu nous faire du ravioli de minuit, du chucotage sous la couette de l'évier jusqu'à midi et du pied mental.


Et puis Aurillac... La vieille proprio me tanne pour que je le fasse mais je n'ose pas encore signer le contrat : et si je trouvais plus intelligent à faire ?

Monday, March 4, 2013

Existence

Il a dû exister et s'il a bu des bières, il les a bues bien. Au matin réveillé par une toux grasse, à midi engourdi par l'eau tiède des midis. Il a dû exister et le rock n'roll a dû valoir ses sacrifices, ses livres éventrés, ses fils électriques, cette baignoire entartrée dans la pénombre. Les après-midis sans tasse ni soucoupe, les dimanches sans poulet rôti. Oui, il a dû boire des bières et montrer au monde qu'il était là, pas comme les autres et finalement de Paris. Tout juste une robe de chambre pour sertir les mots qui croient. Et puis la bière, encore le verre vert des bières bouteilles, l'acidité, le blanc collé des heures fétides.

A sa dernière, il ne croyait plus, mais il a dû exister.